Andalousie 2014
Actualité publiée le 23/02/2014
Retour d’Andalousie après une semaine très agréable et enrichissante, hélas vite passée, mais c’est déjà mieux que rien. Le retour à la réalité française se fait sentir et la reprise risque d'être un peu dure.
Alors voilà, l’Andalousie je pourrais dire que j’ai vu et j’ai compris pourquoi bon nombre de dresseurs y descendent pour préparer les chiens et en parlent avec des superlatifs plus qu’élogieux. Blés à perte de vue, densités de perdreaux hallucinantes, conditions climatiques. A ce sujet, 2 jours couverts durant notre séjour et un beau soleil les autres jours de la semaine, ce qui nous a changé de la France. Nous sommes revenus le teint halé et le moral remonté à bloc. Une chance car cette année, la météo a été assez capricieuse là bas aussi. Le beau temps et le soleil y sont désormais bien installés, de quoi effectuer les derniers réglages dans d’excellentes conditions.
Côté cadre de vie, région très sauvage, les grands axes goudronnés et après que des chemins de terre, où sommes-nous tombés ? Et au final, un décor, un mode et un rythme de vie auxquels on s’habitue très vite et qu’on a du mal à laisser derrière nous. Les Andalous y sont pour beaucoup, simples, accueillants, sympas, prêt à tout pour rendre service sans arrière pensée. Un niveau de vie qui nous ramène aux sources et qui montre que nous avons vite tendance à tomber dans la suffisance et le tout confort. Une belle leçon de vie et un grand merci à tous ceux que nous avons rencontré.
Nous en avons également profité pour visiter un peu la région située entre mer et montagne, et qui révèle de beaux coins encore très chargés d’histoire. Le reste du temps, parcours, fincas et perdreaux. J’ai quasiment vu tous les chiens du camion de Laurent, des jeunes, très jeunes même à l’image de la petite I’Marie aux plus aguerris. Les attentes ne sont bien sûr pas les mêmes selon l’âge et le devenir de chacun, mais ce que je peux dire c’est que quels qu’ils soient et quelque soit l’avenir qui leur sera réservé (chasse ou compétition), les mises en présence de perdreaux sont énormes. Je suis presque sûr que certains jeunes chiens voient en 5 semaines plus de gibier qu’ils ne verront dans toute leur vie de chasseur. Ces nombreuses rencontres face à un gibier qui ne se laisse par marcher sur les pattes transcende et métamorphose les jeunes chiens, qui d’eux-mêmes se canalisent, finissent par apprécier les distances et appréhender les rouges de la plus belle des manières. Les progrès sont visibles de jour en jour et étant passionné par le travail du chien d’arrêt, je me suis régalé à voir évoluer toutes les races que Laurent m’a sorti. Certains m’ont marqué plus que d’autres par leur style, leur efficacité, leur avidité, leur précision, leur mental et leur prise de risque pour coiffer les perdreaux . Sur tapis vert tout se voit et quand tous ces ingrédients sont rassemblés, croyez moi la musique est belle.
Un chien a également fait l’objet de toute mon attention, un Gordon bien sûr, Héros, un fils de Crumble. Un beau chien avec une belle allure et surtout une grosse volonté et avidité. Un chien dont on entendra parler, c’est sûr.
Ces chiens sont des athlètes de haut niveau qui nous font vibrer, mais pour arriver à un certain niveau d'excellence exigé en compétition, n'oublions pas leurs dresseurs et conducteurs qui sont eux aussi de vrais sportifs passionnés, parcourant des dizaines et des dizaines de kilomètres par jour au cul des cabots et répétant des sprints parfois très longs pour garder les chiens toujours à vue quelque soit le relief (têtières,...) afin d'aller les servir quand ils sont à l'arrêt. Tout ceci dans des conditions parfois dantesques avec une terre qui colle aux bottes, je vous laisse imaginer. La finalité de l'action étant une parfaite sagesse des chiens à l'envol des perdreaux et au feu, afin de valider le point. Messieurs bravo !!! Quant à toi Laurent, au delà de tout cela, j'adore te regarder travailler et je t'admire. Les années passent et tu es toujours là avec la même passion, le même tact et soucis du détail dans la préparation de tes chiens. L'expérience fait que tu es encore plus fort. Tu maîtrises chaque recoins de tes terrains, tu anticipes le comportement du gibier que tu recherches, tu connais parfaitement chacun de tes chiens et fonctionnes au juste dosage. Je l'ai toujours su mais respect, tout de même, pour ton état d'esprit et ton professionnalisme.
Voilà, la page andalouse se ferme avec de beaux clichés et de nombreux souvenirs ramenés dans les valises. Aussitôt arrivés en France, nous avons fait l'acquisition d’un dico et d’un guide de conversation espagnole pour élargir notre vocabulaire et maîtriser plus la langue car qui sait, on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve…
Un grand merci à Fabienne et Laurent qui sont à l’origine de ce séjour et qui nous ont accueilli là-bas, facilitant notre immersion, les échanges et les rencontres. Vous avez bien fait d'insister. Muchas gracias a todos.
Hasta luego
Quelques photos dans la rubrique Photos - Andalousie 2014
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Alors voilà, l’Andalousie je pourrais dire que j’ai vu et j’ai compris pourquoi bon nombre de dresseurs y descendent pour préparer les chiens et en parlent avec des superlatifs plus qu’élogieux. Blés à perte de vue, densités de perdreaux hallucinantes, conditions climatiques. A ce sujet, 2 jours couverts durant notre séjour et un beau soleil les autres jours de la semaine, ce qui nous a changé de la France. Nous sommes revenus le teint halé et le moral remonté à bloc. Une chance car cette année, la météo a été assez capricieuse là bas aussi. Le beau temps et le soleil y sont désormais bien installés, de quoi effectuer les derniers réglages dans d’excellentes conditions.
Côté cadre de vie, région très sauvage, les grands axes goudronnés et après que des chemins de terre, où sommes-nous tombés ? Et au final, un décor, un mode et un rythme de vie auxquels on s’habitue très vite et qu’on a du mal à laisser derrière nous. Les Andalous y sont pour beaucoup, simples, accueillants, sympas, prêt à tout pour rendre service sans arrière pensée. Un niveau de vie qui nous ramène aux sources et qui montre que nous avons vite tendance à tomber dans la suffisance et le tout confort. Une belle leçon de vie et un grand merci à tous ceux que nous avons rencontré.
Nous en avons également profité pour visiter un peu la région située entre mer et montagne, et qui révèle de beaux coins encore très chargés d’histoire. Le reste du temps, parcours, fincas et perdreaux. J’ai quasiment vu tous les chiens du camion de Laurent, des jeunes, très jeunes même à l’image de la petite I’Marie aux plus aguerris. Les attentes ne sont bien sûr pas les mêmes selon l’âge et le devenir de chacun, mais ce que je peux dire c’est que quels qu’ils soient et quelque soit l’avenir qui leur sera réservé (chasse ou compétition), les mises en présence de perdreaux sont énormes. Je suis presque sûr que certains jeunes chiens voient en 5 semaines plus de gibier qu’ils ne verront dans toute leur vie de chasseur. Ces nombreuses rencontres face à un gibier qui ne se laisse par marcher sur les pattes transcende et métamorphose les jeunes chiens, qui d’eux-mêmes se canalisent, finissent par apprécier les distances et appréhender les rouges de la plus belle des manières. Les progrès sont visibles de jour en jour et étant passionné par le travail du chien d’arrêt, je me suis régalé à voir évoluer toutes les races que Laurent m’a sorti. Certains m’ont marqué plus que d’autres par leur style, leur efficacité, leur avidité, leur précision, leur mental et leur prise de risque pour coiffer les perdreaux . Sur tapis vert tout se voit et quand tous ces ingrédients sont rassemblés, croyez moi la musique est belle.
Un chien a également fait l’objet de toute mon attention, un Gordon bien sûr, Héros, un fils de Crumble. Un beau chien avec une belle allure et surtout une grosse volonté et avidité. Un chien dont on entendra parler, c’est sûr.
Ces chiens sont des athlètes de haut niveau qui nous font vibrer, mais pour arriver à un certain niveau d'excellence exigé en compétition, n'oublions pas leurs dresseurs et conducteurs qui sont eux aussi de vrais sportifs passionnés, parcourant des dizaines et des dizaines de kilomètres par jour au cul des cabots et répétant des sprints parfois très longs pour garder les chiens toujours à vue quelque soit le relief (têtières,...) afin d'aller les servir quand ils sont à l'arrêt. Tout ceci dans des conditions parfois dantesques avec une terre qui colle aux bottes, je vous laisse imaginer. La finalité de l'action étant une parfaite sagesse des chiens à l'envol des perdreaux et au feu, afin de valider le point. Messieurs bravo !!! Quant à toi Laurent, au delà de tout cela, j'adore te regarder travailler et je t'admire. Les années passent et tu es toujours là avec la même passion, le même tact et soucis du détail dans la préparation de tes chiens. L'expérience fait que tu es encore plus fort. Tu maîtrises chaque recoins de tes terrains, tu anticipes le comportement du gibier que tu recherches, tu connais parfaitement chacun de tes chiens et fonctionnes au juste dosage. Je l'ai toujours su mais respect, tout de même, pour ton état d'esprit et ton professionnalisme.
Voilà, la page andalouse se ferme avec de beaux clichés et de nombreux souvenirs ramenés dans les valises. Aussitôt arrivés en France, nous avons fait l'acquisition d’un dico et d’un guide de conversation espagnole pour élargir notre vocabulaire et maîtriser plus la langue car qui sait, on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve…
Un grand merci à Fabienne et Laurent qui sont à l’origine de ce séjour et qui nous ont accueilli là-bas, facilitant notre immersion, les échanges et les rencontres. Vous avez bien fait d'insister. Muchas gracias a todos.
Hasta luego
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